jeudi 18 septembre 2008

Sigillographie japonaise

Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un objet marquant symboliquement mon entrée dans la vie quotidienne de l'archipel, un indispensable sésame du système bancaire japonais : le sceau.

Ce petit cachet rond, d'à peine un centimètre de diamètre, qui tient -accompagné de son petit encrier rouge- dans un boîtier à peine plus grand qu'un tube de rouge à lèvres, porte le nom de
inkan [いんかん], et tient lieu de signature au Japon, ainsi que dans d'autres pays d'Asie comme la Corée ou la Chine.

Il représente, en général, les kanji qui composent le nom de son possesseur. Les plus courants sont en vente dans toutes les papeteries, mais ils peuvent être fabriqués sur demande.

Si le sceau est indispensable, il n'est en revanche pas obligatoire que celui-ci reflète le nom de son possesseur. Et si j'ai un instant considéré la possibilité de prendre un patronyme parmi les moins chers -parce que plus courants-, tels que Mizuno ou Tsuno, j'ai finalement opté pour un sceau personnalisé... Après tout, combien de fois a-t-on l'occasion de se faire fabriquer ce genre d'objet?

Le mien est en bois, et représente les sons qui composent "David", à travers trois kanji que l'on pourrait traduire comme suit : "strike (au base-ball)" / "soleil" / "homme". Mon sceau en revient donc poétiquement à me présenter comme "l'homme qui frappe le soleil". Les mêmes sons pouvant être représentés par plusieurs kanji (tout comme les kanji peuvent être lus de différentes manières) il y avait également une autre possibilité qui a beaucoup fait rire la vendeuse : "changer" / "s'il-vous-plaît" / "la porte"...

1 commentaire:

plutónico_marciano a dit…

Je suis content de savoir que tes premiers jours au Japon se passent bien... je me demande quel doit être le choc tout en arrivant... Bonne chance et profite de ton séjour (ce sais que tu le feras)
Allez, et j'espère lire prochainement une nouvelle entrée :p
Jya mata!